Haití, el segundo mayor mercado para los productos dominicanos
Hace 1,044 1 día Publicado 19 de junio 2015
Si el lado haitiano no hay estadísticas sobre el peso de los productos dominicanos en la canasta de importaciones de Haití, o el número de haitianos que viven, estudian o trabajan en la vecina dominicanos publicar regularmente cifras que sitúan como Haití su segundo mercado, con exclusión de las importaciones de contrabando entre los dos países comparten una frontera porosa y las transferencias de bienes que son hechas por personas todos los días. Si bien la crisis y la limpieza étnica se hacen más claras, las estadísticas hablan. Un poco. El enclavamiento de nuestras economías.
La expiración del Plan extranjeros Reglamento República Dominicana, afectando principalmente a la población haitiana, que representa el 87% de los inmigrantes en este país es sinónimo de deportación masiva de haitianos indocumentados no pudieron inscribirse en el tiempo . Más allá de las consideraciones legales y humanitarios, algunos medios de comunicación, como Diario Libre y la BBC, se centraron en la importancia de la mano de obra haitiana para la economía dominicana.
"Para el año 2014, la República Dominicana exportó bienes a Haití por un valor de 1,05 millones de dólares, lo que al otro lado del segundo mercado más grande de la isla en el mundo para los productos dominicanos" , informa el Centro de Exportaciones e Inversiones (CEI-RD).
Según las estadísticas del Observatorio del mercado de trabajo Dominicana durante el año 2014, la población activa de los haitianos que trabajan en el país un promedio de 157.562 personas, de las cuales 38.960 estaban empleadas en el sector formal, y el resto 118.602 de los que trabajan en la informalidad. Para estos ciudadanos haitianos, debemos añadir un poco de trabajo de 29.466 desempleados o no buscan activamente o se desanimaron por el mercado laboral.
Según los datos de la primera Encuesta Nacional de Inmigrantes (ENI) en 2012, realizada por la Oficina Nacional de Estadísticas (ONE), las 570.000 personas que trabajan en la agricultura, el 18% son de Haití; aproximadamente 248.000 en la construcción, el 29% son de Haití.
Los datos del Observatorio del mercado de trabajo Dominicana (OMLAD), el Ministerio de Trabajo de la República Dominicana, indican que entre 2000 y 2014 el uso de mano de obra haitiana ha aumentado en más del 440%, mientras que como el de la República Dominicana aumentó en sólo el 35%.
El Banco Mundial, en un informe ["Haití y República Dominicana: más Reservas que Suma de las partes" (2012)], explica que "la inmigración haitiana beneficia a la economía de la República Dominicana, dando a las empresas un país mano de obra joven y relativamente barato. "En general, la República Dominicana, los trabajadores haitianos ganan 60% menos en promedio ganan que los dominicanos. Para el sector agrícola, donde se utiliza la mayoría de los inmigrantes haitianos, su salario promedio es la mitad de lo que se recauda por los trabajadores dominicanos.
No hay cifras exactas publicado por las autoridades dominicanas sobre la contribución de los haitianos y el producto interior bruto (PIB) de la República Dominicana, aunque la investigación independiente ha llevado a cabo sobre el tema.
El Fondo de Población de las Naciones Unidas (UNFPA) llevó a cabo una investigación además que ENI en 2012, en la que reveló que en 2013 la población haitiana representaba el 5,4% del PIB de la República Dominicana.
Equivalente a $ 3,4 mil millones del PIB Dominicana 64 mil millones, según estimaciones del Banco Mundial en 2014.
Sin embargo, muchos dominicanos críticos argumentan que la presencia de una comunidad haitiana implica altos costos económicos para la sociedad dominicana obligado a prestar servicios públicos a la población inmigrante.
Sin embargo, el impacto económico de estas medidas migratorias, sin duda se sentirá ambos lados de la frontera.
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Haïti, le deuxième marché pour les produits dominicains
Si du côté haïtien il n’y a pas de statistiques sur le poids des produits dominicains dans le panier des importations haïtiennes, ni sur le nombre des Haïtiens vivant, étudiant ou travaillant en pays voisin, les Dominicains publient régulièrement des chiffres qui placent Haïti comme leur deuxième marché, sans compter les importations de la contrebande entre deux pays partageant une frontière poreuse et des transferts de marchandises qui se font par les particuliers tous les jours. Alors que la crise et le nettoyage ethnique se précisent, les statistiques parlent. Un peu. De l’imbrication de nos économies.
L’expiration du Plan de régularisation des étrangers en République dominicaine, affectant principalement la population haïtienne qui représente 87% des migrants dans ce pays, est synonyme de déportation de masse pour les Haïtiens sans papiers qui n’ont pas pu se faire inscrire à temps. Au-delà des considérations juridiques et humanitaires, certains médias, comme Diario Libre et la BBC, se sont penchés sur l'importance de la main-d’œuvre haïtienne pour l'économie dominicaine.
« Pour l’année 2014, la République dominicaine a exporté des biens vers Haïti pour une valeur de 1,05 milliard de dollars US, faisant de l'autre côté de l'île le deuxième plus grand marché au monde pour les produits dominicains », informe le Centre pour les exportations et les investissements (CEI-RD).
Selon les statistiques de l'Observatoire du marché du travail dominicain, au cours de 2014, la population active d’Haïtiens travaillant dans le pays s’élevait en moyenne à 157,562 personnes, dont 38 960 étaient employés dans le secteur formel, et le reste de 118,602 travaillant dans l'informalité. A ces ressortissants haïtiens, il convient d’ajouter quelque 29,466 chômeurs qui recherchent activement ou non un emploi ou qui ont été découragés par le marché du travail.
Selon les données de la première Enquête nationale auprès des immigrants (ENI) en 2012, menée par l'Office des statistiques nationales (ONS), sur les 570 000 personnes qui travaillent dans l'agriculture, 18% sont originaires d'Haïti; sur les 248 000 dans la construction, 29% sont haïtiennes.
Des données de l'Observatoire du marché du travail dominicain (OMLAD), du ministère du Travail de la République dominicaine, indiquent qu’entre 2000 et 2014 l'utilisation de la main-d'œuvre haïtienne a augmenté de plus de 440% tandis que celle de la République dominicaine n'a augmenté que de 35 %.
La Banque mondiale, dans un rapport [“Haití y República Dominicana: más que la suma de las partes” (2012)], explique que «l'immigration haïtienne profite à l'économie de la République dominicaine, offrant aux entreprises du pays une main-d'œuvre jeune et relativement bon marché. » En général, en République dominicaine, les travailleurs haïtiens gagnent 60% de moins de ce que gagnent en moyenne les Dominicains. Pour le secteur agricole, où la majorité des immigrants haïtiens est utilisée, leur salaire moyen est la moitié de ce que perçoivent les travailleurs dominicains.
Il n'y a pas le chiffre exact publié par les autorités dominicaines sur la contribution des Haïtiens au produit intérieur brut (PIB) de la République dominicaine, bien que des recherches indépendantes aient été menées sur la question.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a mené une enquête plus approfondie que l'ENI en 2012, dans laquelle elle a révélé qu’en 2013 la population haïtienne représentait 5,4% du PIB de la République dominicaine.
Ce qui équivaut à 3,4 milliards de dollars des 64 milliards du PIB dominicain, selon des estimations de la Banque mondiale en 2014.
Cependant, beaucoup de critiques Dominicains objectent que la présence d'une communauté haïtienne entraîne des coûts économiques élevés pour la société dominicaine obligée à fournir des services publics à cette population immigrée.
Quoi qu’il en soit, l'impact économique de ces mesures migratoires se fera sans nul doute sentir des deux côtés de la frontière.
AUTEUR
Patrick SAINT-PRE
sppatrick@lenouvelliste.com
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