jueves, 19 de marzo de 2015

Gobierno haitiano no ha quitado obras a Félix Bautista

19 de marzo de 2015. Félix Bautistacomunicacionessenadorsanjuan@gmail.com

SANTO DOMINGO.-Las empresas Constructora HADOM y Constructora ROFI, cuyo el principal accionista es el senador Félix Bautista, desmintieron hoy que el gobierno haitiano le haya quitado las obras por supuesto incumplimiento como publicada el periódico digital 7Dias.com.do, reproduciendo una información del periódico haitiano “Le Nouvelliste”.

En ese sentido expresaron que no se trata de una recesión de contrato, sino que a solicitud del Ministerio de Planificación, Constructora ROFI va a subcontratar a la empresa taiwanesa OECC para la terminación de los edificios de los ministerios de interior y comercio.

El Ing. José Elías Hernández García representante de las empresas en Haití, expreso que las Constructora ROFI y HADOM han cumplido con los contratos con el estado haitiano y que de 20 obras contratadas se han entregado e inaugurado 12.

“Nosotros hemos cumplido con los contratos con el gobierno de Haití y al día de hoy hemos entregado el 60% de las obras contratadas, las cuales han sido inauguradas por el presidente Michel Martelli y las demás están en proceso de ejecución.” Expreso el Ing. Hernández.

Expreso que entre las obras construidas por ROFI y HADOM e inauguradas por el presidente de Haití se encuentran: Place Boyer en Petion Ville; 1280 viviendas en Village Lumane Casimir en Morne A Cabrit; Centro de convenciones de Jacmel; Centro deportivo de Jacmel, Malecón de Jacmel, Place Petion Bolivar en Jacmel, Edificio de Aduanas en Jacmel, Centro deportivo en Mirebalais, Centro deportivo en Juana Méndez, Centro deportivo en Lecayes, Centro deportivo en Gonaives y la reconstrucción de la avenida boulevard La Saline. Estas obras fueron presentadas en las memorias del gobierno de Haití en marzo de 2014.

Además indico que están en fase de terminación los proyectos reconstrucción y construcción del teatro Triomphe y Ville D´Accueil, los cuales serán inaugurados próximamente; se terminó de levantar la obra gris del Ministerio de comercio; solo falta un nivel para concluir la obra gris del Ministerio de Interior; se terminó la inca de 180 pilotes y la prueba de carga en el Ministerio de Exterior.

En relación con el edificio del Parlamento dijo que la obra se inició y al día de hoy se han colocado 540 pilotes de hormigón con un diámetro de 0.60 metros y un altura promedio 24 metros. Es decir las fundaciones de este edificio están soportadas en pilotes cuya profundidad equivale a un edificio de 8 niveles. Para continuar con esta obra estamos a la espera que el Ministerio de Obras públicas nos apruebe la construcción de un canal de drenaje para luego proceder al vaciado de la platea.

Chantiers fermés, Bautista hors jeu, OECC à la rescousse

Le Nouvelliste | Publié le : 17 mars 2015

Le Nouvelliste | Publié le : 17 mars 2015

Deux chantiers, deux réalités

Francis Concite

Mardi, en milieu d’après-midi, un tourbillon colérique s’écrase sur la construction de la Cour de cassation, au Champ de Mars. Le bâtiment, ceinturé par une espèce de gaine verte, en impose. Et pour cause. 15, 3 millions de dollars investis dans ce chantier exécuté par OECC, compagnie taïwanaise. Les travaux avancent à la satisfaction des parties alors qu’à côté, le chantier du ministère de l’Intérieur fait presque pitié. Imposante squelette de béton armé sur plusieurs niveaux, il est abandonné, comme celui du Commerce et de l’Industrie à la rue Légitime, par HADOM et ROFI, compagnies dont l’actionnariat est largement contrôlé par l’ex-sénateur dominicain Félix Bautista qui a des démêlés avec la justice pour corruption.

Plombés pour mille raisons depuis leur lancement, ces deux chantiers sont à l’arrêt depuis novembre 2014. « Par rapport à ce constat, l’Etat est dans un processus de résiliation de contrat avec ces firmes dominicaines », confie une source. Sauf changement de dernière minute, c’est OECC qui finira les chantiers du MICT et du MCI. Le protocole d’accord a été signé, soutient cette source, ajoutant que ces « compagnies dominicaines ont accepté qu’elles n’étaient plus en mesure de réaliser ces travaux ». Pour le moment, précise ce contact du journal, « une firme indépendante va évaluer les travaux déjà effectués afin de vérifier si le travail fourni correspond au montant décaissé ».

Cet inventaire est indispensable avant toute négociation, souligne-t-il, sans pouvoir donner de chiffres pour le moment. Les intérêts de l’Etat haïtien seront protégés, assure ce contact. Si ces deux chantiers n’ont pas pu arriver à terme, d’autres, comme ceux du ministère des Affaires étrangères et du Parlement n’ont pas dépassé le plancher des vaches. Sur le terrain vague où l’on est censé construire le siège du pouvoir législatif, à l’avenue Marie Jeanne, au Bicentenaire, entre les tôles rouges, des carcasses de véhicules jadis au service de parlementaires, des trous, quelques pieux en béton armé. Pas plus.

Le temps où l’ex-Premier ministre Laurent Lamothe et le président du Sénat Simon Dieuseul Desras participaient à la pose de la première pierre du Parlement, financé à hauteur de quelque 30 millions de dollars censés provenir de l’annulation de la dette externe d’Haïti est loin, très loin. « Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est qu’une avance de 30 % sur le coût des travaux a été faite à HADOM. Cette avance a aussi été garantie. La garantie peut toujours être récupérée parce que le chantier n’a pas vraiment démarré », révèle cette source qui renvoie au ministère de la Planification pour « plus de détails à un moment où l’on fait du surplace avec ce gouvernement dirigé par KP qui tarde à prendre ses responsabilités sur certains dossiers ».

Entre-temps, selon le rapport d’utilisation des fonds PetroCaribe, 10 millions de dollars ont été décaissés pour les travaux de construction du ministère des Affaires étrangères. C’est un chantier à l’arrêt. Il y a des pieux et du fer.

Pour le moment, on met la pression pour que Triomphe et Villa d’Accueil soient remis et inaugurés le 14 mai 2015, selon une autre source qui n’a pas d’objection à ce que OECC vienne à la rescousse.